NIMES 2003, L'EMOTION EST MONTÉ D'UN COUP
NATALY / CRÓNICA
Bon, j'ai envie de mettre tout ça "papier" histoire d'avoir une
trace de cette
soirée. Ce fut pour moi l'un des meilleurs si ce n'est le
meilleur concert de
Radiohead que j'ai vu jusqu'à maintenant. Et tout ça grâce à
vous tous qui étiez
là-bas ce soir là. Vous avez mis une ambiance terrible. Le
groupe en a été très
touché, ça c'est bien vu, et ça faisait un plaisir fou de voir
Thom si heureux.
Il a fait une très grosse chaleur ce jour là et voir certains de
vous déjà assis
devant l'entrée à 10h30 m'a fait halluciné. Je ne sais pas
comment vous avez
fait pour résister toute une journée sous ce soleil. Bravo pour
ce courage (ou
cette folie) J'aurais voulu faire comme vous car j'avais
vraiment très très
envie d'être tout près de la scène pour profiter au maximum de
ce concert. Pour
les voir de très près, pour être à 100% dans l'ambiance. Mais je
n'avais pas le
courage de rester 10 heures sous ce soleil à attendre
l'ouverture des grilles.
On est donc rentré alors que les arènes étaient déjà bien
remplies mais on a
trouvé des bonnes places dans les gradins à gauche de la scène,
à mi-hauteur. Je
n'arrêtais pas de regarder la fosse en bas et je me disais
"vas-y descends, tu
les verras mieux en bas, de plus près, tu vas le regretter si tu
n'y vas pas",
etc... Mais j'ai pesé le pour et le contre et je me suis dis que
je les verrais
peut-être mieux un peu en hauteur dans les gradins. Et je ne
l'ai pas regretté
car c'était la folie dans la fosse, la sécurité devaient
arracher les gens de la
foule, ça tombait comme des mouches, c'était
affolant. Je vous enviais et vous plaignais à la fois.
Low était sympathique. Des morceaux très planant, et l'alliance
de la voix du
chanteur et de celles la batteuse et de la femme au clavier
était superbe. Et
puis il y a eu l'intervention des intermittents du spectacle, et
la ponctuation
du public à leur discours. C'était bien sympa, on vous soutient
à fond. Et le
reggae est arrivé, et à un peu duré, l'impatience du public se
faisait sentir de
plus en plus. Les Olas étaient du plus bel effet, c'est terrible
ce que ça peut
donner des milliers de personnes à l'unisson.
Et puis on les as vu arriver derrière la scène, les lumières se
sont éteintes,
l'intro (blue bird fly?) a retenti, l'émotion est monté d'un
coup. Ma première
surprise et ce qui a aussi donné une dimension assez forte à ce
concert fut la
tenue et l'aspect général de Thom. Moi qui suis énormément
nostalgique de
l'époque de The bends et des petits concerts, de Thom et des ses
coupes délires,
j'ai un peu eu l'impression d'un retour en arrière tout à coup.
Il avait l'air
d'avoir 10 ans de moins.
Plus de barbe qui assombrit son visage, et j'ai bien
l'impression qu'il a à
nouveau teint ses cheveux d'un blond légèrement roux. Il était
coiffé un peu en
hérisson comme à l'époque de The bends. Il portait un t-shirt
long sans manche
qui lui donnait un peu le look d'un fan de hard-rock, surtout
avec les poignets
en coton noir.
La setlist est toujours un peu la même mais avec certaines
chansons qui
diffèrent comme Kid A, que j'entendais je crois pour la première
fois en live,
et dédicacée à notre "Bastille day", si je me souviens bien
J'étais assise et
j'avoue que ça me démangeais énormément de me lever pour danser,
mais je ne
voulais pas gêner les personnes derrière moi. Je le ferai
finalement pour
Backdrifts qui était mieux réussie qu'à Montreux et qui à la
première écoute de
Hail To The Thief était ma préférée. Je ne peux pas m'empêcher
de bouger sur la
musique de Radiohead et encore moins en live. La puissance
qu'ils dégagent en
concert est phénoménale et me transporte littéralement. Je dois
me retenir car
sinon je secoue la tête et le corps dans tous les sens et je ne
vois plus ce qui
se passe sur scène. Ce concert était magnifique. Le son,
les lumières. Thom qui
prenait un plaisir évident à être là avec nous. Colin dans son
coin qui
trépignait sur certaines chansons en anticipation des
accélération du rythme.
Phil que je ne voyais pas très bien, mais qui est un batteur
terrible. Jonny qui
semblait parfois électrocuté par sa guitare tellement il entrait
en transe. Et
Ed très zen, trop peut-être.
L'enthousiasme du public était tel que alors qu'ils se mettaient
en place pour
Everything in its right place, (je crois car Jonny était
accroupis devant son
rack d'effet) les applaudissements sont montés, montés au point
qu'ils n'ont pas
pu commencer tout de suite leur chanson. On voulait leur dire
qu'on les aimait,
que c'était intense, magnifique. Jonny a regardé la foule et
secoué la tête en
faisant "non" c'est pas possible un tel accueil, sont
fous. Thom avait déjà du
mal à partir sur Everything in its rigth place, et cela c'est
confirmé sur Fake
Plastic Trees. J'avais envie d'hurler "Don't leave! Not yet
please". Que ça
continue encore et encore, toute la nuit. Ne pas arrêter ce
moment d'intenses
émotions. J'avais les larmes aux bords des yeux. Cette chanson
est tellement
magnifique mais son interprétation ce soir était peut-être la
plus intense que
j'ai entendue. J'étais figée. Complètement perdue à l'écoute de
la guitare et de
la voix de Thom, perdue dans la contemplation de chacun. Je
prenais un maximum
d'images et de sons car je savais qu'ils ne reviendraient pas
une fois de plus.
Et que ce dernier "encore" n'était déjà pas prévu et qu'ils
l'avaient fait
poussés par nos applaudissements, nos hurlements, notre envie
d'en avoir encore
un peu plus.
Thom a eu du mal à partir. Il nous regardaient tous, nous étions
debout, hurlant
et applaudissant. Ils étaient heureux et émus je pense. Thom
devant, nous
regardant, le sourire aux lèvres et plein les yeux. Colin s'est
approché de lui
en passant ses bras autour de lui et en lui disant quelque chose
à l'oreille.
Des instants magique. Une nuit magique. Et puis un dernier "au
revoir" (Thom
aura été très loquace en français ce soir) et ils sont partis.
C'est fini.
Le public continue à les réclamer mais je sais qu'ils ne
reviendront pas. Les
lumières, trop fortes, trop dures, s'allument. Et le reggae
emplit à nouveau les
arènes. C'est trop fort, trop tôt. J'ai envie de ne plus bouger,
de regarder la
scène avec les derniers accord de Fake plastic Trees qui
résonnent encore dans
ma tête, dans mon coeur. Le retour sur terre est un peu dur.
C'est mon dernier
concert pour le moment. C'est trop dur, j'en veux encore. Je
veux encore les
voir plusieurs soirs de suite. Encore. S'il vous plait.
Merci à Radiohead pour cette musique extraordinaire, dans le
sens littéral du
terme. Cette énergie époustouflante sur scène. Cette générosité
à nous donner
tout ça et ce plaisir évident à recevoir en
échange tout notre enthousiasme à vous écouter et vous voir là
devant nous.
Merci à vous tous, vous avez été un public délirant, qui a rendu
ce concert
intense, beau et magique. Ce fut formidable. Merci à tous. A
très bientôt
j'espère.
PARA OIRTE MEJOR, RADIOHEAD EN HOLANDA 2003
Espectáculo musical y visual a cargo de Radiohead en Holanda.
19th November Arnhem Gelredome, The Netherlands
CÉSAR A. RIVERA GÁLVEZ
El otoño holandés es particularmente melancólico. Se aprecia con
mayor intensidad cuando uno va por la carretera. Las hojas de
los árboles dejan de ser verdes y cobran una tonalidad
amarillenta desparramándose por la acera y los campos de
cultivo. La desnudez arbórea dibuja un horizonte tétrico, donde
el gris otoñal del día se vuelve oscuridad total a las cinco de
la tarde. La carretera brillante nos llevaba al Arnhem Gelredome
Stadium, lugar donde acostumbra jugar de local el Vitesse,
equipo de primera división de la liga holandesa. En esta ocasión
no hubo fútbol. El 19 de noviembre el Gelredome fue el escenario
para el espectáculo de una de las bandas más importantes del
rock actual: Radiohead
Muchas líneas se han escrito sobre ellos desde que aparecieran
con el megahit que los presentaría al mundo: «Creep».
Llegaron a establecer un sonido propio que a lo largo de los
años, ha sido -y es- inspiración para muchas bandas actualmente
reconocidas, tales como Coldplay, Muse, entre otras. Sin
embargo, luego de convencer a gran parte de la crítica con el
soberbio «O.K Computer», se burlaron de la misma con sus álbumes
posteriores, donde la base electrónica construiría un cimiento
gélido al entramado angustiante de guitarras, característico del
grupo. Tom Yorke, cantante y compositor de la banda, había
afirmado que para él el rock estaba muerto. De ahí que su
búsqueda por explorar sus límites musicales sea una constante.
Al llegar al moderno estadio, se observaba el ingreso ordenado
del público y uno que otro revendedor (sí, también existen en
Europa). La mayoría vestía de negro. Algunos con estampados de
los grupos que se encuentran de moda en la escena
"underground"europea, otros mostrando los polos recién
adquiridos en el stand oficial del grupo.El resto con polos
ceñidos al cuerpo, con colores en su mayoría chillones, pero a
la vez atinadamente combinados con el resto de la indumentaria,
también de caracter despreocupado. Lo curioso era que no había
una edad promedio entre los asistentes. Desfilaban,
entremezclados, viejos rockeros de cabellos largos con jovenes
llenos de piercings. Ya en el tercer piso y una vez adquirida la
tarjeta para las respectivas compras (no se usa dinero dentro de
los estadios) empezó un martilleante sónido detrás de las
puertas que nos separaban del escenario. Los teloneros eran un
grupo inclasificable, un híbrido más dentro de la escena musical
moderna. El combo Asian Dub Foundation es un grupo multirracial,
que mezclan algo de dub, rock agresivo y un poco de
electrónica, con una temática netamente política, teniendo como
objetivo central de la noche al presidente norteamericano. El
público se mostraba extrañado con el « support act», pero a la
vez divertido con tanta adrenalina.
Luego de ocho canciones, el combo se despidió entre aplausos
mientras las luces se apagaban. La oscuridad se apoderó del
escenario. La tensión crecía bamboleando entre técnicos
ultimando el espectáculo venidero y los rumores sobre qué
animo tendría Yorke en escena, ya que son conocidos sus nada
simpáticos arrebatos. Observé el césped del estadio corrido
hacía atrás, como suelen hacer para los conciertos. Es curioso
saber que es césped natural, y que se mueve con pequeñas ruedas
hacía el campo auxiliar. Una tribuna montada para la ocasión
escondía el detalle.
Luego de largos minutos de espera e innumerables murmullos, la
pasividad del público parecía inalterable, sobre todo en las
tribunas. En el campo el movimiento era más constante, ya que
era de rigor acercarse al puesto donde vendían cerveza. Fuertes
olores a marihuana hacían pesado el ambiente, acrecentando la
impaciencia de algunos espectadores frente a la demora del
concierto. De pronto, una fuerte luz roja se enciende al
mismo tiempo que los retazos de ecran distribuidos delante del
escenario caen. En los largos pedazos (6 en total) se
proyectarían primeros planos de Yorke y compañía. Sin duda, el
tema audiovisual está presente en la actualidad del grupo, y a
lo largo del concierto las imágenes fueron un instrumento más.
El formato documental, la distorsión de imágenes, la disolución
de las mismas o el juego de colores se confundían con los ritmos
estrepitosos o calmos de las canciones. La presencia audiovisual
potenciaba la figura del diminuto Yorke que desde la primera
canción parecía mostrar una buena actitud, que luego
constataríamos las casi ocho mil personas que participamos de
una nueva victoria de los de Oxford en la patria del tulipán.
El concierto fue una suma de virtudes. A la fidelidad con
respecto a los discos, se sumó el cuidado a la hora de presentar
las imágenes. No era sólo la tentación de acumularlas sin
criterio, eran un complemento. Al día siguiente, en el mítico
Paradiso de Amsterdam corroboré en el concierto de Black Rebel
Motorcycle Club que el uso de audiovisuales es fundamental hoy
en día a la hora de un directo, aunque en esta oportunidad de
una manera más modesta. Radiohead al parecer está transformando
la idea de imagen al servicio de la música. Ya no es sólo la
imágen para ver la música, sino que se mezcla con ésta para
potenciarla.
Por ejemplo, en una melodía a medio tiempo como "Fake Plastic
Trees", la imagen de Yorke domina en imágenes(primeros planos y
contraplanos)mientras empuña la acústica y una luz azul lo
enfoca con intensidad. El público, entregado, no hace más que
mirar y oír enloquecido, mientras ve disolverse en el rojo
intenso de las luces los últimos compases. La sensación del
estadio era de ensueño, y escuchaba en español peninsular lo
maravilloso del concierto. No es de extrañar escuchar otras
lenguas, ya que las distancias dentro de Europa son cortas y es
relativamente fácil viajar sólo para ver un show.
Las texturas de las canciones variarían radicalmente una tras
otra. Algunas veces lentas, furiosas, electrónicas o todo en
uno. Los solos de guitarra de Greenwood se repetirían en varias
oportunidades construyendo el soporte al desencanto existencial
de Yorke.
Algunos espectadores acompañarían en los coros al cantante con
un perfecto inglés en la mayoria de canciones.Otros, miraban los
trabajos de animación que acompañaban a algunas canciones, como
por ejemplo a Paranoid Android.
Sin darnos cuenta, llegamos a la canción número veintitres de la
noche, y un recorrido inteligentemente selecto de toda su
discografía fue precensiado en el Arnhem Gelredome. Ya en esos
momentos Holanda ganaba seis a cero a Escocia (jugaban en el
mismo horario del concierto el repechaje a la Euro 2004) y el
público gozaba de una noche redonda. Al final, el «FOREVER» que
se mostraba en letras rojas en el fondo, servía de fondo
al «maravilloso» en boca de un público acostumbrado a
presenciar grandes espectáculos.
El camino a casa sería el mismo, lleno de la sensación otoñal.
El recuerdo fresco me acompañaba de vuelta, y aunque las
críticas a Radiohead como un grupo pretencioso y de
reiteración temática a veces tienen sustancia, tengo la certeza
que en el panorama actual de la música popular es de lo mejor
que nos queda.
SET LIST
there there/ 2+2=5 / lucky/ myxomatosis / where i end and you
begin / backdrifts / fake plastic trees / paranoid android / i
will / i might be wrong / climbing up the walls / my iron lung /
sit down. stand up / scatterbrain / national anthem / exit music
/ idioteque / the gloaming / go to sleep / the bends / street
spirit / we suck young blood / karma police / everything in its
right place
TOUR dates 2003, CONCIERTOS
May /Mayo
Dublin Olympia 17th May 2003
Dublin Olympia 18th May 2003
Belfast Waterfront 19th May 2003
Edinburgh Corn Exchange 21st May 2003
Manchester Apollo 22nd May 2003
London Shepherds Empire 24th May 2003
London Shepherds Empire 25th May 2003
June/Junio
Saturday, June 7 Giants Stadium. RADIOHEAD, BEASTIE BOYS, BECK,
BLUR, UNDERWORLD, SPIRITUALIZED, ELLIOTT SMITH, LIZ PHAIR,
BRIGHT EYES and more
Hultsfred Festival - Sweden on the 13th June 2003
Southside Festival Germany - Fri 20th June 2003
Hurricane Festival Germany - Sun 22nd June 2003
Thur 26th June 2003 Werchter Festival
Saturday 28th June 2003 at the Glastonbury Festival.
July /Julio
Les Eurockennes de Belfort Festival, France on the 4th July 2003
website: www.eurockeennes.fr /e-mail festival@eurockeennes.fr
Mon 7th July
'03
Lazzertto, Bergamo, Italy
Tues 8th July
'03
Piazza Michangelo, Firenze, Italy
Fri 11 / 12 th July
'03
Piazza Castello, Ferrara, Italy
Nîmes Arena on the 14th July 2003RADIOHEAD + LOW
Miércoles 16 de julio de 2003 - MADRID - Plaza de Toros de Las
Ventas Agosto /
August / October
Radiohead will be playing Summersonic Festival on the 2nd and
3rd August.
All information is currently on www.summersonic.com
USA/Canada Tour
13th August 2003 Tweeter Center, Boston
15th August 2003: Parc Jean Drapeau, Montreal, Canada
16th August 2003 Molson Ampitheatre, Toronto, Canada
18th August 2003 Tweeter Center, Philadelphia
20th August 2003 Merriweather Post Pavillion, Columbia
21st August 2003 Blossom Music Center, Cleveland
23rd August 2003 Alpine Valley Music Theatre, Chicago
24th August 2003 UMB Bank Pavilion, St. Louis
26th August 2003 Red Rocks Ampitheatre, Denver
28th August 2003 USANA Ampitheatre, Salt Lake City
30th August 2003 Thunderbird Stadium, Vancouver, Canada
31st August 2003 White River Ampitheatre, Seattle
23rd September 2003 Shoreline Ampitheatre, Mtn View
25th and 26th September 2003 Hollywood Bowl, Los Angeles
28th September 2003 Coors Ampitheatre, San Diego
1st October 2003 Woodlands Pavillion, Houston
2nd October 2003 Kiefer UNO Lakefront Arena, New Orleans
4th October 2003 Sound Advice Ampitheatre, West Palm
6th October 2003 HiFi Buys Ampitheatre, Atlanta
9th and 10th October 2003 Madison Square Garden, New York
Noviembre -
Diciembre
Europe Tour
10th November Oberhausen Konigs Pilsner Arena, Germany
11th November, Brussels Forest National
13th November, Berlin Arena
15th November, Hamburg Colorline Arena
17th November, Paris Bercy
19th November Arnhem Gelredome, The Netherlands UK
& IRELAND DATES
Saturday 22nd November Manchester, MEN Arena
Sunday 23rd November Newcastle Arena
Monday 24th November Cardiff Arena (CIA)
Wednesday 26th, 27 November London, Earl's Court
Saturday 29th November Nottingham Arena
Sunday 30th November Glasgow, SECC
Monday 1st December Aberdeen Exhibition
Centre (AECC)

SETLIST
01 there there 02 2+2=5 03 national anthem 04 morning bell 05
lucky 06 backdrifts 07 sail to the moon 08 sit down. stand up 09
scatterbrain10 kid a 11 no surprises 12 myxomatosis 13 we suck
young blood 14 paranoid android 15 my iron lung 16 idioteque 17
everything in it's right place
encore #1 18 the gloaming 19 i might be wrong 20 just 21 the
tourist encore #2 22 talk show host 23 fake plastic trees.
RADIONEAD, DUBLIN
Olympia theatre, Dublin, samedi 17 mai 2003
LAURENCE BOISNAR / INDYROCK
Radiohead ont la bonne idée de faire ouvrir les portes de la
salle à dix neuf heures au lieu de dix neuf heures trente avant
la énième averse de la journée. Après les quelques minutes
d'excitation et de panique pendant le passage des contrôles,
l'entrée dans la salle réserve des surprises. L'Olympia est un
théâtre traditionnel avec velours rouge, balcons et loges aux
décorations rococo, mais surtout un parterre ridiculement petit,
complété par deux balcons proches de la scène. Une autre
surprise comble les fans : une première fosse séparée devant la
scène n'accueillant qu'un nombre limité de spectateurs. Bref le
paradis près des dieux pour ceux qui ont réussi à y entrer,
c'est-à-dire les premiers arrivés. Une fois rapidement dans la
place tout le monde se détend en discutant. C'est à ce moment
que l'on se rend compte du privilège (encore fallait-il aller le
chercher) d'être là, d'assister à quelques mètres de la scène à
un concert du groupe le plus inventif, honnête, cité en
référence, et aussi impressionnant sur scène de notre époque. Et
ce ne sont pas des tirades de journaux à sensations mais
l'expérience de concerts passés auxquels on a assistés qui vous
rend lyrique quand il s'agit d'associer "Radiohead" à "concert".
Les "instruments" de Four Tet, la première partie, sont en place
: deux ordinateurs portables posés sur une caisse. Le système
d'éclairage de Radiohead est le même que sur la tournée de l'été
2002 : une grande toile en fond de scène, six colonnes juste
devant supportant des bandes lumineuses clignotantes, tout le
reste, surtout des rotoprojecteurs, au plafond, et beaucoup de
fumigènes. Pendant Four Tet, les V.I.P. se sont installés dans
les loges. Ainsi placés en hauteurs, ils sont comme des césars
romains surplombant le petit peuple.
Radiohead entrent finalement en scène sous les applaudissements
bruyants d'une salle conquise d'avance. Ils ont l'air
décontracté et un petit sourire de satisfaction illumine le
visage de Thom. Ils commencent par "There, there", déjà connu au
point que les paroles sont reprises en chour par le public. Les
fuites pirates de l'album ne sont pas la meilleur chose qui
puisse arriver à un groupe comme Radiohead, mais au moins elles
permettent d'avoir un public chantant les textes dès le premier
concert de la tournée. Les chansons de "Hail to the thief" ont
évolué depuis la tournée de l'été dernier. Elles sonnent
maintenant finies, par rapport à leurs états plus "brute de
décoffrage" des premières écoutes en concert. Le travail en
studio pour l'album est passé par là et l'on sent que leurs
structures sont maintenant bien en place.
Ce qui contribue aussi à cette impression est que ces chansons
sont jouées par des musiciens accomplis, confiants, surs d'eux,
et comme l'ont dit plusieurs membres du groupe récemment dans la
presse : heureux de jouer ensemble. Thom particulièrement semble
prendre un grand plaisir à jouer sur scène. Il est décontracté,
souriant, prêt à dialoguer avec le public, et même à s'en
moquer. Ed aussi était décontracté. Colin après l'enthousiasme
du début, marqué par des sautillements dans son coin de scène et
même sur le devant de celle-ci, restera ensuite plus calmement,
mais non moins intensément, auprès de son batteur préféré, tout
en allant de temps en temps auprès de Ed partager son
enthousiasme. Phil sera impérial comme toujours derrière sa
batterie. Jonny un peu plus en retrait, peut-être un peu de
nervosité du premier soir, mais de toutes façons, jouer de la
musique semble quelque chose de toujours extrêmement sérieux
pour lui.
Cantonnées en début de concert lors de la tournée de l'été
dernier, les chansons de "Hail To The Thief" sont maintenant
réparties tout au long de celui-ci pour participer à une
composition de set liste, typique de Radiohead, balançant entre
calme et énergie, sons électroniques et murs de guitares, mais
toujours remplie d'émotions.
"There, There" est la chanson d'ouverture, tout comme
"Everything In Its Right Place" est la chanson de clôture de la
première partie du concert. Ce qui ne veut pas dire que les
concerts de Radioheadrisque de tomber dans la routine. On
retrouve avec plaisir sur "Where I End And You Begin", la partie
de batterie de grande classe de Phil. Petit incident avant de
commencer "Lucky" : la guitare accoustique de Thom ne fonctionne
pas. "It ain't working ! It ain't working" répète-t'il pendant
que son technicien s'affaire avec zèle. "Go To Sleep", peu jouée
l'été dernier, est une "chanson à guitares" qui réserve à sa fin
un solo délirant de la part de Jonny. "Backdrifts" est la
nouvelle nouvelle chanson. Thom et Phil s'occupent de boîtes à
rythmes. Complexe comme toute chanson de Radiohead, elle demande
une deuxième écoute. "Just" toujours appréciée du public est
reprise en choeur. Heureusement car Thom se trompe dans les
paroles en son milieu et se ratrape grâce au chant du public.
L'audience se déchaîne aussi sur "You And Whose Army ?",
encouragée par les grimaces de Thom. Après "National Anthem",
Thom égraine les notes de "Hunting Bears", avant la quasi transe
de "Idioteque". Sur la partie finale de "Everything In Its Right
Place", Thom profite justement de sa récompense qu"est
l'enthousiasme des fans en s'asseyant sur un retour au bord de
la scène, près du public, yeux mi-clos, se laissant bercer par
la musique et les frappements de mains des spectateurs.
Le concert se terminera bien sur par "How To Disappear
Completely" dont la phrase "I float down the Liffey" résonnera
pour le public de Dublin comme un hommage. Et l'on disparaîtra
dans la nuit de Dublin, heureux de ces retrouvailles en un lieu
si intime avec un groupe au plus haut de son enthousiasme, et du
notre.
There, there / 2+2=5 / Where I end and you begin / Airbag /
Lucky / Go to sleep / I might be wrong / Backdrifts / Sail to
the moon / Myxomatosis / Just / Sit down, stand up / You and
whose army / National anthem / Hunting bears / Idioteque /
Everything in its right place / 1er rappel : The Gloaming / A
punch-up at a wedding / Pyramid song / Paranoid android / 2éme
rappel : Karma police / How to disappear completely.
BELFAST
Waterfront Hall, Belfast, lundi 19 mai 2003

Le concert de Belfast... Il a été différent de ceux de Dublin.
Pour deux raisons. D'abord, un public très différent,
principalement compose de jeunes adolescents, et qui n'était pas
a l'unisson comme a Dublin pour reprendre les chansons, et en
fait plutôt turbulent et moins participatif. La deuxième raison
sont des problèmes techniques sur la guitare de Thom pendant
Airbag. Ce qui a eu pour effet de casser sa bonne humeur. les
conditions d'attente avaient pourtant été idéales par rapport à
Dublin : à l'intérieur du hall d'entrée du Waterfront Center, à
l'abri de la pluie et avec toutes les commodités à disposition.
Les conditions dans la salle étaient encore plus idéales : scène
à un métre de hauteur et barrières à un mètre de la scène !
C'etait bien sur les anciennes chansons, de «Just» à
«Idioteque», en passant par une rare version live de
"Subterranean Homesick Alien", qui ont été accueillies avec le
plus d'enthousiasme par le public. Y compris la version
étonnante mais pas moins formidable de "Kid A", avec Thom
toujours aussi mutin, qui a d'abord surpris mais qui a été
fortement applaudi. Elle a été suivie de "Airbag" sur laquelle
Thom a eu des problèmes avec sa guitare accoustique. Malgré son
zèle, son technicien n'arrivait pas à réparer. Jonny a
finalement interrompu la chanson voyant qu'il manquait un
élément. Thom n'était pas très sur si ils devaient la
recommencer, mais le public a indiqué que oui. Ce que RAdiohead
a fait pour une version qu'un spectateur qualifiera de
"brilliant". Le public était visiblement moins au fait des
dernières chansons, car l'album n'était pas encore sorti, et va
devoir s'habituer à ce nouveau style avant de répondre
complètement quand celles-ci sont jouées. Certaines nouvelles
chansons sont plus difficiles à apprécier à la première écoute
pendant un concert, comme "Backdrift" ou "The Gloaming", mais
d'autres sont immédiatement adoptées par le publique comme
"There, There", "Sit down, Stand up", ou "Wolf At The Door"
jpuée pour la première fois sur cette tournée. Cela n'a pas
empêcher Radiohead d'etre au mieux de sa forme et de délivrer
des interprétations remarquables des nouvelles chansons.
Notamment Thom sur "Scatterbrain", Jonny pour le final de «Go To
Sleep», la partie de batterie de Phil et Colin sur "Where I End
And You Begin".
Tout les membres sont au meilleur de leur forme et c'est un
plaisir de se concentrer sur la musique pour écouter
attentivement les parties d'instruments respectives de tous les
membres. Les qualités intraseques du groupe finissent toujours
par être ressenties par tous les publics et hier soir n'a pas
fait exception à la règle. Le concert s'est terminé en triomphe
pour Radiohead acclamé par un public qui s'est rendu compte trop
tard qu'il assistait à un concert exceptionnel et qui en
demandait encore alors que la fin approchait... Mais le souvenir
de ce concert restera certainement dans les mémoires des jeunes
de Belfast.
There, there / 2+2=5 / I might be wrong / Exit music /
Scatterbrain / Kid A / Airbag (x2) / Subterranean homesick alien
/ Backdrifts / Sail to the moon / Dollars & cents / Go to
sleep / Myxomatosis / Where I end and you begin / Paranoid
android / Idioteque / Everything in its right place / 1er rappel
: The Gloaming / A punch-up at a wedding / Just / Fake plastic
tree / 2éme rappel : Sit down, stand up / Lucky.
EDIMBURGO
Corn Exchange, Edimburgh, mercredi 21 mai 2003
Le Corn Exchange est vraiment une étrange salle pour un concert
de Radiohead. Complètement excentré, à deux kilomètres du centre
de la ville, l'intérieur de la salle ressemble plus à une salle
de banquet dans le fond de laquelle on aurait ajouter une scène
. Ce donnait l'impression de voir Radiohead animé un bal du
samedi soir.
Cela a loin de là tempéré l'enthousiaste des écossais et les
premiers rangs étaient bousculés comme sil il s'agissait d'une
salle de dix milles personnes ou d'un festival, plutôt que d'une
salle de trois milles places (debout). Chaleureux enthousiasme
du public d'Edimburgh, malgré la concurence le même soir d'une
finale européenne de football à laquelle participaient les
Celtics de Glasgow, qui sera apprécié du groupe, Phil et Colin
déclarant ultérieurement que c'était leur concert préféré de la
tournée, Manchester y compris.
There, there / 2+2=5 / National anthem / Lucky / Backdrifts /
Sail to the moon / Where I end and you begin / We suck young
blood / Go to sleep / No surprises / Sit down, stand up /
Paranoid android / Myxomatosis / My iron lung / Idioteque /
Everything in its right place / 1er rappel : The Gloaming / A
wolf at the door / Just / Spining plates / 2éme rappel : Talk
show host / Karma police.
GLASTOMBOURY,
2003

Thom Yorke, lead singer of 'Radiohead' performs at the
Glastonbury Festival, Somerset, June 28, 2003. The annual music
and arts festival attracts over one hundred thousand festival
goers, with musical highlights being REM and Radiohead
playing. REUTERS/Toby Melville (ideal)
ESPECIAL * MONOGRÁFICO

Radiohead, presentación OK Computer 1997
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