RADIOHEAD, TOUR 2006
CRÓNICAS
LAURENCE BOISNARD / TEXTO Y FOTOS
De l'extérieur le Heineken Music Hall ressemble à un vaste
hangar pose à côté du stade de l'Ajax. Dans un nouveau quartier
excentré et impersonnel. Un ciel digne des tableaux du siècle
d'or de la peinture hollandaise surplombait cette moderne vue
d'Amsterdam. Les nuages menaçants n'ont pas manqués de doucher
les fans irréductibles qui avaient commencé tôt dans la journée
à attendre. Les Hollandais sont organisés et des affichettes
sont apposées sur les portes : dix-huit heures trente, ouverture
des portes ; vingt heures Deerhoof ; vingt et une heures,
Radiohead. Le programme sera respecté. Deerhoof, trio composé
d'un batteur élastique, d'un guitariste grimaçant et d'une
bassiste et chanteuse japonaise à la voix sur-aigue sera écouté
poliment par des fans de Radiohead perplexes, voir consternés.
Enfin à vingt et une heures après une rapide et efficace mise en
place du matériel, l'attente est enfin récompensée.
Radiohead ne commence pas par un titre rentre dedans mais par le
calme mais fort You And Whose Army ? Thom au piano joue avec la
petite caméra située au niveau de son micro, pas autant que
quand la chanson est jouée plus tard dans le concert et que le
contact avec le public est établi.
Ils enchaînent avec National Anthem et toute la puissance du son
de Radiohead se déroule. Un son qui vous enveloppe sans vous
détruire les tympans, où chaque note se détache. Puissance et
finesse d'exécution, c'est une des raisons qui rend les concerts
de Radiohead si exceptionnels.
Une autre des raisons est l'attention portée à son public. Après
avoir chauffé la salle avec National Anthem, Thom retire la
veste noire qu'il portait pour laisser apparaître un tee-shirt
blanc imprimé en rouge avec les mots « thank you ». Le message
est clair et va droit au cour.
Thom se met au rhodes sur le devant de la scène et c'est Morning
Bell. Puis annoncé par : « This is new » : 15 Step. Tempo décalé
et paroles revenant sur les thèmes préférés du chanteur : «
fifteen little steps and a sheer drop. ». Avant de commencer
Arpeggi, Thom s'inquiète de son guitariste : « You're all right,
Jonny ? ». Il faut dire que délivrant tout de même un set
impeccable, celui-ci semblait complètement décalqué. Fatigue ou
esprit ailleurs, il semblait le seul à être dans cet état. Ed
était particulièrement souriant. Colin enthousiaste d'après ce
que l'on pouvait apercevoir quand il n'était pas de trois-quarts
face à son batteur préféré, voir complètement de dos. Et Thom
sera bavard, osera-t-on dire. Arpeggi se déroule avec trois
parties de guitares entrelacées. Jonny se rapprochera de Thom,
le regard fixé sur les mains de celui-ci afin d'insérer ses
notes. Ed, de son coin, les surveillera afin d'y ajouter sa
nappe de guitare.
Une autre des raisons qui rend les concerts de Radiohead
exceptionnels est qu'ils sont non seulement devenus de meilleurs
musiciens avec les années, mais qu'ils ne se contentent pas
seulement de jouer chacun de leur côté. Il y a un véritable
souci d'être un vrai orchestre de cinq musiciens jouant une
partition unique composées de cinq parties étroitement liées.
Le temps de reconnaître avec enthousiasme les premières notes
d'Exit Music, et l'excellent public d'Amsterdam se tait
respectueusement pour écouter jusqu'à la dernière note cette
chanson. Puis sur les applaudissements encore emprunts
d'émotion, Radiohead enchaîne sur Dollars & Cents. Superbe
version longue et hypnotique. Thom annonce la suite par : «
Thank you. Now we're doing another new song ». Cela sera donc
Videotape. Commencée doucement au piano, elle se termine en
envolées lyriques. L'accueil du public est excellent. Comme pour
toute les nouvelles chansons. Il y a quand même la réserve de la
première écoute pour la plupart des personnes présentes, avec un
peu plus d'enthousiasme pour les chansons plus énergiques. Mais
de toute façon, le plaisir d'être dans les premiers à les
entendre s'exprime bruyamment.
Le concert continue avec le classique Paranoid Android. Le
public est totalement dans le concert et ne manquera plus une
occasion de chanter. Suivi d'un autre classique Street Spirit.
Ce qui ne l'empêchera d'être interprété par le groupe et chanté
avec beaucoup d'émotion. Changement d'ambiance avec l'inquiétant
The Gloaming. Lumières vertes, infrabasses, breaks électroniques
et incroyable beat de batterie. Version longue et surtout
totalement hallucinée. On ne peut être que convaincu que
l'alarme sonne. Alors autant danser sur la catastrophe imminente
: Thom sur scène et le public dans la fosse. Thom aura ce
commentaire à la fin de la chanson : « Nice to be able see your
faces again. Rather that this big human sea. ».
Puis une nouvelle chanson Bangers'n Mash. Là encore beaucoup
d'énergie, de nouveau des guitares mais un style encore
différent. Guitare presque orientale. Où le rythme tient une
place importante, car le chanteur passe une partie de la chanson
sur une petite batterie, tom et cymbale, additionnelle. A la
fin, Thom, décidément de bonne humeur, dira : «That's Colin's
son kit. How old's is [he]? Two ? Intervention de Colin : « He
is three and wants it back ! » La bonne humeur était donc de
règle sur scène.
Mais l'humeur change pour la mélancolique Nude malgré son tempo
plutôt reggae. C'est en effet une chanson douce comme le
confirme Thom à la fin : « That was a sweet song. This is a
nasty song ». Et il empoigne le micro pour Myxomatosis. Chanson
tout aussi inquiétante que The Gloaming, mais cette fois-ci dû
entièrement à la façon dont la chante Thom. Fixant les premiers
rangs, faisant passer dans son corps comme des courants
électriques exprimant toute l'angoisse des paroles : « why
do i feel so tongue tied ? ». Pour se remettre de ses émotions,
mais tout autant en électricité et guitares, la nouvelle Spook
vient détendre les esprits et les corps. Une version déjà
modifiée par rapport à celle des premières dates de la tournée à
Copenhague. C'était une excellente introduction pour enchaîner
sur l'électronique Idioteque. Le beat de base est le même mais
là aussi la version concert a évolué.
Malheureusement, et les plus assidus le savent, cette chanson
signale la fin proche de la première partie. Et comme Radiohead
ont l'habitude de le faire, brusque changement d'atmosphère avec
How To Disappear. Jonny, dans un halo de lumière tombante,
commence doucement aux Ondes Martenot, puis Thom à la guitare
acoustique : « This is not happening. » Si ! Nous sommes le
public privilégié de ce concert. « In a little while i'll be
gone. ». Alors pour l'instant, il faut en profiter, car ils
quitteront une première fois la scène.
Pour revenir, bien sur. Thom au piano, Colin et Jonny, pour Like
Spinning Plates. La version est totalement différente de celle
de l'album. Elle semble sur scène comme un papillon déployant
ses ailes après être restée trop longtemps dans sa chrysalide
électronique. Thom arborait toujours son tee-shirt « thank you
». Et alors que c'était le public qui était venu remercier le
groupe en répondant présent à ce concert reporté, Thom a ajouté
en introduction à la chanson suivante : « This is for all the
people who came here last time on a special trip and couldn't
come back. Sorry about that. » « This is a new song ».
C'était la très énergique Bodysnatchers. Et pour terminer dans
l'énergie et presque un hit : There, There. Ed et Jonny cognent
sur leurs fûts. Le public reprend : « we are accidents to happen
». La fête est à son comble.
Pour terminer la deuxième partie Everything In Its Right Place
bien sur. Thom au rhodes, et Ed et Jonny s'assoient devant leurs
palettes d'effets. La version en concert de cette chanson ne
cesse d'évoluer. Maintenant un peu plus courte peut-être. Ceux
qui la découvrent voient Thom quitter la scène en premier avec
un salut discret. Puis après un duo, Colin et Phil s'éclipsent,
laissant pour peu de temps encore Jonny et Ed qui effectuent
leurs derniers réglages. Jonny part d'abord, sans saluer,
visiblement toujours autant décalé. Ed n'a pas plus qu'à sortir,
souriant, saluant et applaudissant. Pour ceux qui n'ont pas vu
venir les sorties, il faudrait mieux que cela ne soit pas la
dernière chanson, car c'est beaucoup trop frustrant. Alors le
public réclame bien fort un second rappel qui viendra bien sur.
D'ailleurs dans les coulisses, le groupe attend avec autant
d'enthousiasme de revenir sur scène.
Thom tient à parler ce soir avant de commencer les dernières
chansons :
« We'd like to say a couple of thank you. Because we're not
going to be doing this again for a while. Our money runs out.
We'd like to thank Deerhoof a lot. They are great to tour with.
Excellent band. I saw them play their first gig in Dublin. You
should have seen the audience. It was brilliant.
We'd very much to thank our crew. They are best. They are
officially the best crew in the world.
We'd very very much like to thank everybody who has been
supporting us on this tour listening to our stuff. All the
unofficial sites. If you want to listen to our new stuff, it's
all there.
However, this is not new, this is old."
Il veut exprimer ses remerciements car ils ne le feront pas pour
quelques temps. Il remercie Deerhoof. Il remercie surtout leur
équipe. Officiellement, la meilleur au monde. Il remercie ceux
qui sont venus les écouter sur cette tournée. Et conseille
d'aller sur les sites non officiels pour écouter leurs nouvelles
chansons. Et comme il l'a annoncé, c'est une ancienne qui suit :
Fake Plastic Trees. Puis et parce que c'est une dernière
occasion pour eux de les tester sur scène, Thom introduit la
suivante : « Ok, we're doing one more new one. This song is
called All I Need ». Une autre nouvelle « sweet song », tendre
et douce, presque une berceuse, pour l'être aimé. Tout comme
House of Cards qui ne sera pas jouée ce soir.
Et pour finie, cela sera Lucky. En effet, cela aura été une
journée glorieuse. Ils quittent tous la scène saluant et
souriant. Thom aura un dernier « Thank you very much ». Oui
décidément, merci. Avec une pensée particulièrement pour Phil.
SET LIST
You And Whose Army ?
National Anthem
Morning Bell
15 steps
Arpeggi
Exit Music (for a film)
Dollars & Cents
Videotape
Paranoid Android
Street Spirit
The Gloaming
Bangers 'n Mash
Nude
Myxomatosis
Spooks
Idioteque
How To Disappear
-
Like Spinning Plates
Bodysnatchers
There There
Everythin In Its Right Place
-
Fake Plastic Trees
All I Need
Lucky
~ ~ ° ~ ~
RADIOHEAD EN EDINBURGO, CRÓNICA DE UNA DESESPERACIÓN
EN ESCOCIA NO ENTIENDEN A RADIOHEAD
MARTA PAVÓN FERNÁNDEZ
Pues te voy a contar algo interesante y curioso:
Resulta que el pasado 20 de agosto me presente en Edimburgo tras
un arduo esfuerzo económico, con el único objetivo de ver a mi
grupo de música favorito de todos los tiempos : RADIOHEAD. Tuve
que dormir en albergues (cosa que he de reconocer, me gusta...
pero hay que aumentar el drama..) y comer una dieta basada
únicamente en hamburguesa y pizza de grasa saturada al igual que
sus condimentos. Soportar ese caracter inglés basado en un
continuo: Sorry, please and sorry again, tampoco fue nada fácil.
Pero todo aquello con tal de introducirme en la música onírica,
punzante y enigmática que solo estos guiris de Oxford son
capaces de crear. Cuando por fin llegó el día 22 de agosto -DIA
DEL CONCIERTO- tuve que esperar largas colas para poder
depositarme cerca del "CREADOR" (Thom Yorke) y esperar dos
teloneros -entre los que se encuentra BECK y su banda de
secuaces sin sense of humor- y también unas 7 horas para por fin
verlos.
Y llegó el momento: la luz se apaga y sale primero él, THom, y
luego los demas, uno tras uno: Jonny Greenwood - guitarra
solista, teclados y otros; Ed O'Brien - guitarra y voces; Colin
Greenwood - bajo; y Phil Selway, batería. Comienza la música con
un "Airbag" del OK COMPUTER. Tras dos temas conocidos de índole
tranquila e insondable propia de un "iluminado" (musical y
exageradamente hablando), comienza "A wolf at the door" de HAIL
TO THE THIEF. Pero...
A los pocos minutos tuve que desalojar a base de puñetazos la
fila segunda en la que me encontraba porque estos escoceses con
alma de "juligans" empezaron a empujar y aporrearnos como si
fuéramos carne que necesita ser enternecida. Hasta tal punto que
el propio cantante, alarmado con tal espectáculo tuvo que
detener su show para rogar una calma propia y necesaria para
escuchar su música.
Nos dispusimos, por tanto, a buscar un lugar más calmado al
final, donde poder disfrutar de ellos al mismo tiempo que bailar
y con suerte, verlos de vez en cuando. Pero el trabajo fue en
vano, porque estos extranjeros (más que nunca) no miraban al
concierto, sino que se ensañaban conmigo y mi modo de bailar
hasta el sinsetido su creación más admirada por una servidora,
"android Paranoid" del OK COMPUTER, llegando a ser objeto de
contemplación, de burla, incluso, los protagonistas de sus
cámaras de fotos. .Estando ahí RADIOHEAd, estando ahí THOM
YORKE!!! (i couldnt believe it!!).
Mi desesperación me inclinó a mover mis cansadas piernas a un
huequito entre medio de la gente. Pero tampoco sirvió de mucho.
La gente hablaba y hablada de sus cosas cotidianas con un tono
casi chirriante que impedía de nuevo, que escuchara su mítico
"Karma Police"o "Sit Down. Stand up" ; (oh my goooood, I sow
jerry today at the supermaaaaarkeeeet_. He is soooooooo
cuteeee..- GRRRRR).
Así que con esta desesperación, terriblemente agotada, con la
cabeza hecha añicos y completamente SERENA (no solo debido a que
los precios del alcohol son astronómicos, sino porque fumarnos
un porrito fue tarea casi imposible entre tanta gente de faz
pálida con un sentido de la moralidad
extremadamente-incomprensiblemente alto), me dispuse a abandonar
el lugar de los fatídicos hechos no sin antes derramar unas
cuantas lágrimas sobre el césped del MEADOWBANK Stadium in the
city of EDIMBURG.
TOUR 2006
May 2006
1 Big Ask Live (Thom & Jonny) London UK
6 KB Hallen Copenhagen Denmark
7 KB Hallen Copenhagen Denmark
9 Heineken Music Hall Amsterdam Netherlands
10 Heineken Music Hall Amsterdam Netherlands
12 Empress Ballroom Blackpool UK
13 Empress Ballroom Blackpool UK
15 Civic Wolverhampton UK
16 Civic Wolverhamptom UK
18 Hammersmith Apollo London UK
19 Hammersmith Apollo London UK
June 2006
01 Tower Theatre Upper Darby, PA USA
02 Tower Theatre Upper Darby, PA USA
04 Bank of America Pavilion Boston, MA USA
05 Bank of America Pavilion Boston, MA USA
07 Hummingbird Centre Toronto, ON Canada
08 Hummingbird Centre Toronto, ON Canada
10 Salle Wilfred-Pelletier at Place des Arts Montreal, QC
Canada
11 Salle Wilfred-Pelletier at Place des Arts Montreal, QC
Canada
13 Madison Square Garden Theatre New York, NY USA
14 Madison Square Garden Theatre New York, NY USA
17 Bonnaroo Music & Arts Festival Manchester, TN USA
19 Auditorium Theatre Chicago, IL USA
20 Auditorium Theatre Chicago, IL USA
23 Greek Theatre Berkeley, CA USA
24 Greek Theatre Berkeley, CA USA
26 Bayside San Diego, CA USA
27 Bayside San Diego, CA USA
29 Greek Theatre Los Angeles, CA USA
30 Greek Theatre Los Angeles, CA USA
August 2006
12 Sziget Festival Budapest Hungary
15 Rock Oz'Arenes Avenches Switzerland
17 Pukkelpop Hasselt Belgium
19 V Festival Chelmsford UK
20 V Festival Staffordshire UK
22 Meadowbank Edinburgh UK
24 Marlay Park Dublin Ireland
26 Rock en Seine Paris France
28 Heineken Music Hall Amsterdam Netherlands
ESPECIAL * MONOGRÁFICO

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