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ROCK EN SEINE


Parc de Saint-Cloud Paris, France
mercredi 27 Août 2003
Texto y Fotos por Laurence Boisnard - IndyRock



PJ Harvey


Massive Attack



Morcheeba


Tom McRae


Electric 6


Eagle Eye Cherry


Uncut


Les mauvaises augures de la météo avaient tord et c'est sous un soleil encore chaud que le premier festival Rock en Seine se déroule. Le site du Parc de Saint-Cloud tout en longueur le long des quais de la Seine fait faire des aller-retours aux spectateurs avant que ceux-ci trouvent leurs marques.
Le jeune groupe anglais Un-Cut ont la difficile tâche d'être dès quinze heures le groupe d'ouverture sur la Scène de la Cascade. Ils sont cinq, le trio de base épaulé par un bassiste et un batteur. Leur soul funky arrive à capter l'attention des premiers arrivés. Pas seulement à cause du joli physique de la chanteuse Jenna G, mais plutôt à cause de sa voix et de leur musique chaleureuse et accueillante. Un groupe qui méritera d'être revue lors d'un véritable concert.
Sur la Scène de la Cascade, leur succède le groupe en vue de Detroit : Electric 6. Ils sont concurrencés sur la Grande Scène par K's Choice, mais, alors que de nouveaux spectateurs continuent à entrer régulièrement, l'espace devant la scène de la Cascade, sans être serré, est bien rempli. Electric 6 sont six sur scène, dont cinq alignés sur le devant : un clavier discret, deux guitaristes et un bassiste poseurs, et le chanteur bête de scène. Ce mur de musiciens annonce la musique. Du mélange disco/rock, sur scène il reste les guitares sur une batterie d'enfer. Le chanteur ne manquera pas d'ailleurs de présenter le batteur plusieurs fois. Electric 6 a aussi les premiers danseurs/pogoïeurs dans son public. "Danger ! High voltage" est salué comme il se faut. Le chanteur est content d'être ici : content du public, du soleil, de la chaleur, des statues du Parc. Avec humour et conviction, il s'amuse avec le public. Une prestation toute en énergie et fun appréciée du public.
Ensuite sur la Grande Scène avec Morcheeba. Attendus par un public compact, les musiciens ont beaucoup de plaisir, et surtout la chanteuse Skye qui ne peut s'empêcher de sourire, de rire même, et de remercier. Leur soul et groove sensuel et apaisant sied parfaitement à cette chaude après-midi ensoleillée. Les titres s'enchaînent, parsemés ici et là des hits du groupe, charmant le public, qui répond sans hésiattions aux sollicitations de la chanteuse quand elle lui demande de frappés des mains ou de balancer doucement les bras. 
Un peu de retard permet à ceux qui souhaitaient voir Tom McRae sur la Scène de la Cascade d'arriver à temps et de se placer. Mais déjà une bonne partie du public attend debout devant la scène. A priori, les espaces ouverts des festivals ne conviennent pas vraiment à la musique intimiste de Tom McRae. Il arrive sur scène avec son groupe : clavier, batterie, basse/percussions et un violonceliste, porté par un noyau dur de fans venus expressement le voir et qui le soutiennent au travers des incidents techniques de la première chanson. Peu à peu le concert s'installe pendant que le soleil disparait doucement derrière la colline de Saint-Cloud. La fraîcheur montante accompagne la mélancholie, et la tristesse parfois, des chansons de Tom McRae. Il est surtout un excellent chanteur, dont la voix véhicule beaucoup d'émotions et impressionne l'audience. Finalement presque'une heure d'un excellent concert pour son public, mais aussi certainement de nouveaux fans de gagné.
PJ Harvey sur la Grande Scène. Le festival a maintenant fait le plein et la foule est compacte devant la scène. Il fait encore jour mais le soir tombe doucement. Des politiciens (du conseil municipal ou régional ?) aux chemises impécables mais qui ont tombé la cravate pour faire décontracter, arborrant leurs badges "invité", sortent de l'espace réservé pour venir voir comment s'amuse le peuple. Et le peuple acclame PJ Harvey quand elle entre sur scène. Une formation minimale en trio : Mick Harvey à la basse, Rob Ellis à la batterie et elle, bottes à talon aiguille et robe blanche sexy (qui a dû affoler plus d'un garçon), à la guitare et au chant. Trois EXCELLENTS musiciens qui font se demander pourquoi certains s'émerveillent sur les nouveaux groupes minimaux à la White Stripe qui savent à peine jouer, alors que le talent de PJ Harvey est présent depuis des années. Pas de "show" sur scène, l'important n'est pas là, mais plutôt dans la présence et la puissance de la musique et des chansons. Dans la voix superbe de PJ Harvey, toujours juste et avec toutes les nuances et subtilités des versions enregistrées, mais avec en plus l'émotion du concert. La clarté du jour étant toujours présente, les lumières ne viennent parfois que simplement souligner d'une ombre de bleu ou de rouge, la robe blanche de la chanteuse. Beaucoup de titres du dernier album "Stories from the city, stories from the sea" sont joués. Les chansons les plus connues sont instantanement reconnues et acclamées par le public. Un accueil chaleureux qui amène souvent sur le visage de PJ un sourire de contentement à la fois timide et carnassier. La séduction du public est totale. Après une heure de concert, PJ Harvey chante a capella les derniers mots de la dernière chanson en regardant le public, attendant la réaction, mais celui-ci écoute en silence ses dernières paroles avant de faire exploser son enthousiasme dans un flot d'applaudissement, à la grande satisfaction de la chanteuse qui partira avec un dernier sourire et un dernier "merci, you are very kind". Le public conquis continuera a demander son retour sur scène pendant de longues minutes.
La nuit est maintenant tombée quand Massive Attack prend finalement possession de la Grande Scène. Subtilement. D'abord la fumée, puis quelques spots, une horloge digitale, sur un écran qui occupe tout le fond de la scène, indique l'heure au dixième de seconde. A vingt et une heures vingt-neuf minutes et cinquante secondes, le public entamme le décompte : dix, neuf, huit, sept. six. cinq, quatre, trois, deux, un, zéro... 3D entre en scène dans la pénombre saluant les mains jointes à la manière orientale. Les autres musiciens prennent petit à petit place et le concert commence. Paradoxalement, Massive Attack a toujours été un grand groupe de scène bien que 3D, et Daddy G, ne soint pas de bons chanteurs, qu'il ne jouent d'aucun instrument, qu'ils restent immobiles sur scène. Mais ils ont la grande intelligence d'avoir un excellent jeu de lumières, accompagné cette année de cet écran géant, de faire jouer leur musique par de vrais musiciens (batterie, basse, guitare, claviers) et de vrais chanteurs (Horace Andy en tête). Quatre micros sont alignés sur le devant de la scène : un par chanteur qui interviendront suivant les chansons. Massive Attack ont eu la politesse de traduire en français les textes affichés sur le grand écran : une violente diatribe contre la guerre en Irak, Bush et Blair; des données statistiques, mais aussi les prévisions météo ou les noms de stations de métro, ou de gares... Ces données décollérées de la siginification des chansons ne leur apportent pas grand chose si ce n'est de participer à l'atmosphère sombre, angoissante, voire paranoïaque que le groupe construit pour ses prestations. Horace Andy, le gros chat sensuel à la voix d'ange, a toujours les faveurs du public. Daddy G est encore plus immobile que d'habitude car il se tient sur des béquiles suite à une blessure à la jambe. 3D chante parfois ou reste sur scène écoutant simplement d'autres jouer et chanter sa musique, sans aucune boursouflure d'ego. Massive Attack, au fil de ses chansons, entrainera au terme d'une heure et demie de concert le public dans un grand trip à l'image de l'étirement de la dernière chanson se terminant dans un maelström électrique.

Après la sortie de scène de Massive Attack, le retour a la réalité est rapide, une annonce par une voix criarde demande aux spectateurs de partir par le pont de Boulogne à cause d'un grave incident au Pont de Sèvres, en fait un important incendie. Mais puisqu'aucune armée de videurs ne force à quitter les lieux immédiatement, il est agréable de se décontracter une dernière fois tranquilement sur la pelouse et d'échanger ses impressions. En bref, un bilan plus que positif : lieu agréable et facile d'accès, une bonne programmation rock compacte et sans disgression (inutile d'ajouter des scènes DJ) et des groupes qui ont joué le jeu en offrant le meilleur d'eux-mêmes. En espérant que Paris tient enfin son festival estival.

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